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Charlotte d’Ornellas ne se retient plus : cette star de CNews démasquée en direct lors d’un débat animé

Ce mardi 12 mai, l’émission L’heure des pros sur CNews, animée par Pascal Praud, a offert aux téléspectateurs une séquence pour le moins explosive. Dès le début de l’émission, Praud a exprimé sa frustration face au retour des amendes de stationnement à Paris, effectives dès le premier jour du déconfinement. L’origine de cette colère ? L’une de ses collaboratrices venait de recevoir une amende de 35 euros pour stationnement. L’animateur, visiblement indigné, a qualifié cet acte de « scandaleux » et dénoncé ce qu’il percevait comme une priorité mal placée de la part des autorités. « Voilà un pays qui, depuis deux mois, peine à fournir des masques et du gel hydroalcoolique à ses citoyens, mais qui, le premier jour du déconfinement, rétablit les amendes ! » s’est-il emporté, évoquant même les « frères Rapetou » pour souligner son exaspération.

Ce coup de gueule, cependant, ne tenait pas entièrement la route, car ces amendes ne relèvent pas de l’État, mais de la mairie de Paris, comme l’a fait remarquer Gérard Leclerc, chroniqueur de l’émission. Celui-ci, bien que manifestement gêné, a interrompu Praud pour souligner ce détail crucial : « Il y a deux minutes, dans le sujet précédent, vous disiez que la loi devait s’appliquer à tout le monde… évidemment, personne n’aime recevoir des amendes, mais cela ne justifie pas de critiquer une mesure appliquée par la municipalité. » Pascal Praud, refusant de perdre le fil de son argumentation, a poursuivi son réquisitoire en soulignant que les automobilistes n’avaient pas été suffisamment prévenus. Pourtant, la mairie de Paris, par l’intermédiaire de Christophe Najdovski, adjoint chargé des déplacements, avait bien informé du retour des amendes dès le 5 mai.

Charlotte d’Ornellas, autre chroniqueuse de l’émission, est alors intervenue pour défendre Pascal Praud. Selon elle, cette décision de la mairie s’inscrit dans une tendance plus large où « l’État, en l’occurrence la mairie de Paris, se souvient des citoyens surtout lorsqu’il s’agit de collecter des amendes ou de mettre en place des radars. » Gérard Leclerc n’a pas tardé à répliquer, rappelant que l’État soutenait les citoyens de bien d’autres manières, notamment en prenant en charge une partie des salaires durant la crise sanitaire.

Ce moment de tension a souligné des clivages au sein même de l’équipe de l’émission. Le chroniqueur Gérard Leclerc a essayé de ramener le débat à un niveau de rationalité, rappelant l’importance de respecter les lois même quand elles sont impopulaires. Charlotte d’Ornellas, quant à elle, a persisté à critiquer ce qu’elle considère comme une politique de sanctions injuste de la part des autorités locales, tandis que Pascal Praud, dans une pointe d’ironie, a salué les réflexions de Leclerc tout en montrant son désaccord. La séquence s’est terminée avec un échange teinté d’ironie et de sarcasme entre les protagonistes, Praud et d’Ornellas se moquant subtilement du sérieux de leur collègue Leclerc, qu’ils considèrent peut-être comme trop « droit » dans ses positions.

Cet épisode reflète une fois de plus l’ambiance particulière de L’heure des pros, où les débats de société sont abordés avec des points de vue tranchés et parfois conflictuels. C’est aussi le reflet d’un certain mécontentement face aux mesures administratives en cette période de crise, révélant à quel point les Français peuvent se sentir en décalage avec les décisions des autorités.

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